Ossobuco en France

Il y a environ 40 ans, j’ai acheté un livre de cuisine “vraie française” pendant des vacances d’été dans le sud de la France. C’était des vacances étudiantes à petit budget, et apparemment j’avais envie de bonne nourriture. Ce livre de cuisine contient des plats que les Français mangent à la maison, pas la nouvelle cuisine ou les plats raffinés servis dans les restaurants parisiens. Plats régionaux et classiques, avec des produits locaux. Alors cette fois encore.

Les photos datent beaucoup…

Un plat de ce livre que j’aime faire est l’Ossobuco à la Corse.

L’été dernier nous avons passé une semaine en famille dans les Hautes-Alpes, au Lac de Savines. J’aime cuisiner de temps en temps et j’avais apporté une copie de cette recette. C’est effectivement un peu dangereux de s’aventurer dans un plat de la cuisine nationale de son hôte, mais bon, ma famille n’est pas très stricte là-dessus, et on ne peut pas se tromper avec un ragoût, tant qu’on en a assez, ça prend du temps.

Dans un supermarché français d’Aix-en-Provence, où nous sommes également restés quelques jours sur la route des Hautes-Alpes, j’ai effectivement trouvé du rosé corse, et plus tard le boucher d’Embrun avait non seulement de beaux jarrets de veau mais aussi de la coppa, une jambon cru qui (sous autre) est fabriqué en Corse.

Ainsi, après 40 ans, j’ai enfin pu faire la recette originale et authentique ! Je ne sais pas si c’était les produits authentiques, mais cet osso buco a été très réussi. En tout cas, on pouvait clairement sentir que les ingrédients étaient de bonne qualité.

Ossobuco à la corsoise

Cette recette est pour 6 personnes

1500 grammes de jarret de veau en tranches de 2 à 3 cm d’épaisseur

Une tranche épaisse de coppa (Coppa di Parma est facilement disponible aux Pays-Bas), en dés

1 gros oignon, tranché

1 gousse d’ail

3 grosses tomates bien mûres (ou une boîte de tomates pelées)

100 grammes de beurre

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Poivre et sel

Thym, romarin, laurier, persil

2 verres de rosé, rosé corse de préférence.

Salez et poivrez les jarrets de veau et faites-les revenir à la poêle dans un mélange de beurre et d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Ajouter l’oignon et la coppa, puis le thym, le romarin, le laurier et le persil. Faites frire les nouveaux ingrédients pendant quelques minutes, puis ajoutez les tomates et l’ail dans la poêle. Ajouter de l’eau jusqu’à ce que les jarrets soient à moitié recouverts, puis ajouter les deux verres de rosé. Mettez le couvercle sur la casserole et laissez mijoter les jarrets jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Selon le livre de cuisine, environ 40 minutes, mais chez moi, cela prend souvent 2 heures.

Conseil d’urgence : préparez le plat un jour à l’avance, afin que les saveurs s’imprègnent bien de la viande.

Servir le riz avec l’ossobuco.

La viande était si tendre qu’elle s’est détachée de l’os

Geef een reactie

Het e-mailadres wordt niet gepubliceerd. Vereiste velden zijn gemarkeerd met *

Back to Top